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 Histoire --> Deos

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c a r a m e l ;

Alice

Alice

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MessageSujet: Histoire --> Deos   Histoire --> Deos EmptyMer 3 Aoû - 12:17


Chapitre I


Ludivine, plutôt surnommée Ludi, était assise dans les escaliers du lycée Saint-Jean. Les murs étaient blancs, les marches rouges le tout d’un aspect assez lugubre. Les fenêtres étaient fermées de façon à ce que personne ne puisse jamais les ouvrir et ne puisse passer à travers. Cet escalier menait au premier étage où étaient rangés les casiers de tous les étudiants, il menait aussi au rez-de-chaussée où il y avait le gymnase ainsi que d’autres casiers et des classes.
Personne n’osait venir à la rencontre de cette fille qu’ils considéraient trop étrange pour eux. Ludi avait de longs cheveux noirs ébène lisses ainsi de petits yeux en amande avec la pupille noire foncée. Elle avait des traits de visage marqués mais de jolies petites lèvres rouges. Sans même mettre du maquillage, elle était différente, voir gotique et elle accentuait cette opinion en s’habillant avec des couleurs foncé. Rien qu’à la voir, on la pensait différente, plus mature, voir adulte. Néanmoins, on voyait qu’elle souffrait de cette différence, son regard terne, sa peau livide. Tout son lycée avait peur d’elle et pensait qu’elle était une sorcière, ce qui n’arrangeait pas les choses.
Ludivine était donc assise sur ces escaliers. Elle avait la tête droite, ses yeux étaient fermés, ses sourcils froncés, position qu’ils prenaient lorsqu’elle était concentrée ou soucieuse. Ses longs cheveux étaient rejetés en arrière. Sur ces genoux se trouvait un livre. Une sorte de grimoire. Ses mains étaient posées à plat dessus. On aurait dit qu’elle cherchait à l’aspirer. Ce livre, épais, vieux, à la couverture marron et à l’écriture de la couverture manuscrite de l’ancien temps était surement la clef de ses rumeurs. Ludi ne se déplaçait jamais sans.
Des jeunes montèrent les escaliers en prenant garde à avoir de bonnes distances entre Ludi et eux. Elle n’y fit pas attention mais ils la regardèrent avec de grands yeux. Une fois arrivés aux casiers, ils tournèrent le doigt près de leur tête, signe que la jeune fille était folle. Ludi, ne les avaient même pas entendus monter. Elle ne remarquait pas ma présence non plus, heureusement.
Je ne savais combien de temps c’était écoulé. Ce dernier semblait s’être arrêté afin de lui laisser le temps de faire ce qu’elle avait à faire. Son front ruisselait de sueur. La jeune fille semblait faire un effort surhumain et d’un coup, elle ouvrit les yeux. Sa bouche était tendue et tirait la moue. Ludi semblait mécontente. Cela signifiait-il que j’avais remplis ma mission ? La cloche sonna. Elle se leva et alla en cours.
***
Mon patron avait été ravi du compte rendu que je lui avais fait. Je ne savais pourquoi, ce qu’il s’était passé, ce qu’il voulait à cette jeune fille mais je ne me risquais pas à l’énerver avec mes questions. Auquel cas, je serais à la merci de Deos, mon pire cauchemar. J’en frissonnais d’avance…
Néanmoins, il ne m’avait pas interdit d’y retourner et cette Ludi m’avait réellement intriguée. Je me concentrai et la trouva assez rapidement.
L’adolescente était assise dans son bus scolaire. Un bus banal, jaune, avec des sièges bas et des ceintures qui ne fonctionnaient qu’à l’avant, des fenêtres sales mais qui laissaient quand même passer la vision de l’extérieur. Le conducteur était chauve, gros et semblait vieux. Il avait une petite moustache et ne semblait pas accueillant du tout.
Ludivine regardait le ciel. Son corps et son visage étaient tendus. Elle croisait élégamment ses jambes et le pied qui ne touchait pas le sol tournait inlassablement dans le vide. Son élégante bouche mâchonnait ses cheveux ses mains étaient jointes, posées sur le livre. Le vent dehors agitait les arbres et les feuilles tombaient en tournant. Le ciel était complètement nuageux. Quelques rayons de soleil arrivaient néanmoins à passer cette barrière. Le bus garda sa route, le vent ne le dérangeant pas. Les étudiants, pas assez fatigués de leur journée, s’amusaient et parlaient fort. Personne n’était déranger par le temps extérieur. Personne ne s’en préoccupait.
Ludi prit une grande inspiration et son être tout entier se détendit d’un seul coup. Les yeux fermés, le visage d’une pâleur mortelle, le souffle long et modéré, elle semblait morte. Je frémis à cette pensée. Les élèves n’étaient plus qu’un arrière plan calme. Plus rien ne bougeait, plus personne ne parlait. Ils étaient figés. Le bus, lui, continuait sa route et vira. Ludi ne suivit pas le mouvement et resta de marbre, comme une pierre. Dehors, le vent se fit plus fort, les nuages tournèrent dans le ciel. Ils ne voulaient pas partir et restait là, au dessus du bus. Je me surpris à retenir ma respiration. J’étais la seule, encore maître de mes mouvements. La jeune fille avait un secret énorme qu’il me fallait découvrir au plus vite. Un éclair zébra le ciel nous éclairant pendant un faible moment. Puis nous retombâmes dans l’obscurité. Cette nano seconde de lumière me permit de voir quelque chose que je n’avais pas remarqué jusqu’à lors. Les rouges lèvres de Ludi bougeaient. Était-elle en train de réciter une formule ? Ressaisie toi, me dis-je, les sorcières n’existent pas et tu le sais.
Je pris une grande inspiration. J’allais devoir utiliser mon don. Je fermais les yeux, ralentis mon pouls, me fermais à tout l’extérieur et me séparais de mon esprit. Ce dernier allait rentrer en osmose avec celui de Ludi. Je m’apprêtais à rentrer, mais je ne m’attendais pas à ça. Une violente barrière mentale m’envoya valser. L’esprit de la jeune fille était protégé. Comment cela ce pouvait il ? Etant plus âgée, et ayant plus d’expérience, je réessayais plus doucement. La plus part du temps, ça fonctionnait mieux comme ça. Son esprit me renvoya si brutalement dans mon corps que j’en eus la nausée. Les yeux ouverts, le souffle court, je baissais la tête. Je me calmai tant bien que mal puis sentis une présence, un regard. Ludivine regardait dans ma direction.
Le vent s’était calmé, les nuages avaient disparût, les étudiants riaient et parlaient, le soleil resplendissait. Néanmoins, elle me fixait. Cela ne pouvait être possible, elle ne pouvait me voir. J’en frissonnais tout de même. Ce regard emplit de haine et de sagesse. Elle continua à observer vers mon emplacement. Je n’osais faire un pas, trop inquiètes de me révéler. Finalement, elle tourna le regard vers son livre puis vers la fenêtre. Une fois sûre qu’elle ne m’avait pas vue, je m’en allais sans tarder.
***
Ludivine monta dans sa chambre. Malgré la peur que j’avais ressentit hier après-midi, j’étais revenue. Je m’ennuyais trop « chez moi ». Elle avait finit de se préparer, avait mangé et elle s’apprêtait à sortir. A aller en cours. De belles cernes soulignaient ses yeux noirs. La jeune fille semblait avoir passé une mauvaise nuit. Elle prit son sac et jeta un coup d’œil sur son livre. Je la sentis hésiter. Elle le laissa finalement sur son bureau, se résignant. Une fois dans le bus scolaire, elle se posa contre la fenêtre et s’endormit sans rien attendre de plus.
Quelques arrêts après, une jeune blonde monta. Elle s’assit près de la jeune brune tout en prenant garde de ne pas la réveiller. La jeune femme (plus femme de que fille) avait de belles boucles blondes où se mêlaient des mèches de cheveux châtains. Elle était habillée le mieux possible. Son brillant gloss aux lèvres, son fard à paupière rose, son brush sur les joues, son fond de teint bronzé, sa dose de mascara, tout lui donnait l’étiquette de populaire. L’opposée de Ludi. Riche, fêtarde, amicale, en couple, populaire… L’étudiante que toutes avaient comme modèle. On la respectait, on l’appréciait, on la saluait. Garence c’était son prénom. Mais comment une fille comme Garence pouvait être assise à côté de Ludivine alors que les places libres ne manquaient pas dans le bus.
Garence commença à caresser les cheveux de la jeune brune. J’admirais sa manucure parfaite et superbe, moi-même je n’avais jamais réussit à en faire une pareil. Entre les deux filles, il y avait une sorte d’énergie, d’osmose. Comme si l’une devait protéger l’autre. Elles étaient si forte toutes les deux, attachées à un sombre destin qui m’était inconnu. Le visage de Garence s’embrunit lorsqu’elle vit la pâleur de sa copine. Délicatement, elle lui caressa la joue et retint les larmes qui lui montaient aux yeux. La jeune femme regarda le ciel. Un ciel pluvieux avec de gros nuages. Il était moins orageux que hier, mais la pluie était abondante. Garence soupire et murmura.
« Ah… Pourquoi ton esprit est il si noir. »
Je remarquais qu’elle parlait à Ludi. Garence ferma les yeux et son visage se détendit. Le ciel commença petit à petit à perdre ses nuages alors que le visage de Ludi se détendait. Néanmoins, quelques uns restèrent là comme pour narguer la jeune blonde. Cette dernière ouvrit les yeux. Je ne tentai pas de rentrer dans son esprit, me rappelant la bourrade d’hier. Garence regarda le ciel. Un gros nuage restait toujours. Un nuage qui ne partirait pas.
Ludi s’éveilla, les cernes avaient disparues. Elle regarda Garence et ses traits se tendirent. La jeune blonde se tendit aussi. Quelque chose s’était passé. Quelque chose de grave dont je n’aurais aucun renseignement. Maintenant qu’elles étaient toutes les deux éveillées, je sentis la force qui les unissait. Le contact était tellement perceptible. Elles se comprenaient sans parler et si elles parlaient par la pensée, je les aurais entendues. Quoi que… Maintenant je n’étais plus sûre que rien. Plus sûre de mon don, plus sûre de moi. Je m’en allais, effrayée, lorsqu’elles tournèrent toutes les deux la tête dans ma direction.
***
Ce fut une semaine d’ennuis qui défila ensuite devant moi. Mon maître étant parti, je n’avais vraiment rien à faire. L’adrénaline qui était arrivée lors de ma « rencontre » avec les deux filles était partie. Je n’appris plus rien. Je ne fis que les observer. Mais plus rien de « magique » ne se produisit. Garence ne fit plus attention du tout à sa copine et cette dernière continua de rester seule. Le soir, il lui arrivait d’essayer cette chose avec son livre (je dis cette chose car je n’arrive pas à identifié ce que c’est) mais la journée, il restait sagement sur le bureau. La peur d’elles était partie aussi, enfin pas complètement. Le soir dernier, alors qu’elle dormait, j’avais doucement essayé de m’incruster dans son esprit. Le tout ayant pour résultat un grand échec ainsi qu’une violente bourrade qui m’avait pas mal secouée. Malgré cette longue semaine (nous étions le vendredi, fin des cours), je continuais d’espionner Ludi. C’était elle qui me terrifiait le plus.
La cafétéria était un endroit où régnait un joyeux vacarme. C’était ici que ce retrouvais tous les populaires et où ils faisaient des rencontre. Nous étions à l’heure du midi, toutes les tables étaient prises et une longue fille d’attente débutait de la porte d’entrée jusqu’à la caisse. A cette queue, s’ajoutait à chaque fois de nouveaux arrivants. A la voir comme ça, on pouvait se demander si elle finirait un jour. Derrière se trouvait des distributeurs, mais peu de personnes y allait le midi ; préférant les sandwichs frais aux biscuits.
Ludivine était assise à une table, la seule table où il restait des places vides que personne ne voulait prendre, devant la caisse. Cette table était celle où il y a avait le plus d’allés et venus et, ainsi, le plus de bruit. Ludi, mangeait, seule, son sandwich au jambon/fromage préparé par sa mère. Elle n’était pas assez riche pour ce permettre d’acheter ses sandwichs ni même d’aller à la cantine. Dans ce lycée, les riches allaient à la cafétéria pour dépenser l’argent de leurs parents (quand ils n’achetaient pas des cigarettes) et les plus pauvres, eux, mangeaient à la cantine.
« S’il te plait, prends-moi un tomate/fromage/jambon. » Cria une jeune brune qui n’avait pas envi de faire la queue et se servait de sa copine comme pigeon.
Cette attitude me déplut tout de suite, elle méritait une bonne leçon et j’allais la lui donner. Délicatement, je passais entre les élèves de la queue. Personne ne me remarqua, personne ne me sentit. Mais le regard de Ludi s’était tendu, comme si elle s’attendait à quelque chose. Je pris discrètement un sandwich tomate/fromage/jambon et ressortit de la file. Je savais qu’une fois en ma main, il deviendrait comme moi. Je le posai devant la table où la jeune brune attendait.
Ses yeux s’agrandirent et son visage exprima la terreur. Elle resta un moment figée puis cligna des yeux pour être sûre de ne pas être folle. Elle toucha le sandwich, l’ouvrit et vérifia. C’était bien un sandwich normal. Elle réussit à bégayer :
« Heu… Finalement c’est … Bon… »
Je sentis son esprit chercher à toute vitesse une excuse afin d’expliquer au plus vite pourquoi elle avait déjà un sandwich. Elle savait qu’elle ne pouvait dire que le sandwich venait d’apparaître par magie devant elle, elle serait considérée comme une folle. Puis, finalement, elle fila dehors. Il n’y avait plus de doute, elle pensait que la cafétéria était hantée. Néanmoins, personne n’avait vu mon petit manège. Personne à part Ludi bien évidement. Cette dernière avait les sourcils froncés et était livide. Je mordis ma lèvre d’angoisse. L’angoisse d’avoir fait une blague qui pourrait me coûter la vie. Si mon maître l’apprenait… Je ne me permis pas de penser à la suite de cette phrase.
Mais déjà, Ludivine avait fermé ses yeux et déjà son esprit farfouillait la cafétéria dans le but de me trouver. Un esprit hésitant. Qui, par le plus grand des hasards, me toucha. Son esprit essaya d’entrer en moi, mais je le repoussai avec violence, envieuse de lui redonner ce qu’elle m’avait fait. A ce moment là, elle ouvrit les yeux, regardais dans ma direction et se précipita dehors.
Avais-je échoué dans ma quête personnelle ? Avait-elle la moindre idée de qui j’étais ? Elle savait que j’étais là, elle savait que je la surveillais. Néanmoins, je ne m’arrêterais pas. Peut importe ce qu’il m’en coûterait, je ne m’arrêterais pas, pour la bonne raison que je sais que mon destin est lié au sien. Je restais figée encore un petit moment alors que le temps avait repris son cours.
Je respirais un bon coup. Il allait falloir que je sois plus discrète à présent. Ludi devait penser que j’avais eus peur et que je m’étais sauvée. Mais là, tout de suite, il me fallait bouger. Rentrer chez moi. Le premier pas fut le plus difficile. C’était comme quand j’étais plus petite et que je venais de regarder un film d’horreur le soir, on n’a pas envi de retourner dans sa chambre ; on est bien avec Papa et Maman sur le sofa, mais on sait qu’il faut qu’on y aille. Je savais qu’une fois le pas fait, je pourrais m’en aller. Je pris une grande bouffée d’air et fit le pas. Puis je pus m’en aller. Juste avant de partir, je vis Ludi et Garence entrer dans la cafétéria, essoufflée, et Ludi qui murmura, la mine déconfite.
« Il ou elle est partit. »
Je me félicitais intérieurement d’avoir eus la force de partir avant qu’elles ne me découvrent complètement. Mais maintenant, j’étais répertoriée.

***
Mon maître rentra le lendemain. Son visage encore plus pâle que d’habitudes, ses cernes encore plus violacées, presque noires me firent comprendre qu’il était très fatigué. J’entrais dans son bureau, comme à notre habitude, et me glissais devant la cheminée. Plus d’une discrète qu’une sourie, je m’assis sur mon siège et ouvris mon livre. C’était ça ma vie, je devais rester assise à attendre qu’il m’ordonne de faire quelque chose. Je pris le maque pages et fis glisser les pages jusqu’à ma dernière lecture. C’était Ca de Stephen King.
Mon Maître grogna. Apparemment, une nouvelle chose ne lui avait pas plut. Il me dévisagea et je me sentis mal de ce regard oppressant. Je fermai le livre et me concentra sur lui. Tout doucement, mon esprit entra dans le sien et le berça. Petit à petit, son visage se détendit. Sachant pertinemment à quel moment je devais m’arrêter, je me retirais lentement et avec douceur.
Il m’observa quelques instants puis sa voix roque et glaciale résonne contre les murs noirs et vides.
« Je m’ennuis, mais je n’ai pas le courage de retourner en Haut. Je te lègue, pour aujourd’hui, le droit de tuer trois personnes. Ne me déçois pas. »
Je le dévisageai surprise et ravie. C’était la première fois que j’avais ce droit. Cela signifiait que je devenais une de ses personnes de confiances. Je me levais, hochais la tête et fis une révèrent. Croisant son regard, je compris que si je réussissais à l’égayer, j’aurais une récompense. Je frémis d’avance de plaisir.
***
J’avais parcourus un long trajet. J’étais à la recherche d’une personne n’ayant aucune famille ou amis/copains morts. Durant mon trajet, j’avais croisé une voyante. Utilisant la méthode de Shin, je m’étais faufilée sans qu’elle ne m’aperçoive. Penser à lui avait été une fois de plus très douloureux.
Je l’avais trouvé au coin d’une sortie de discothèque, vomissant es tripes. David il s’appelait, inscrit comme le nez au milieu de sa figure. Un homme simple, d’une vingtaine d’année. Brun aux yeux noirs avec la peau mate. D’une taille raisonnable sans être super grand, assez baraqué aussi. Je m’approchais de lui, le sourire aux lèvres, et posa une main sur son dos.
« Bonjour. » Murmurais-je.
Il se redressa et me dévisagea. Je sentis son esprit s’obscurcir de nombreuses questions comme : qui est elle, que me veut elle. Je souris et il plongea son regard dans le mien puis écarquilla les yeux. Ah ! Il avait compris.
« Vous êtes la mort. »
Le jeune homme ne se fit pas prier et il prit ses jambes à son cou et courut jusqu’au parking. J’avais profité de cette hélant de peur afin de disparaître. Quand il se retourna pour me regarder, il ne vis rien. Je le vis hésiter et je gloussai.
Je lui envoyais une image mentale de moi afin de lui remonter la mémoire. Il tressaillit et n’hésita plus. Il démarre en trombe et sortit de la discothèque sans but précis.
Je souris. C’était plus amusant que ce que j’avais prévu. Obnubilé par la vue de la mort, il ne vit pas le feu rouge qui était devant lui. Une voiture à droite fonça afin de ne pas avoir le feu orange. A l’intérieur de cette voiture, j’entendais un couple se disputer. Dans peu de temps, les deux voitures rentreraient en collision. Je prendrais leurs trois âmes et mon maître serait ravi. Mon maître ravis, moi je serais ravie aussi. Plus que quelques millisecondes encore. Je sentais mon estomac se serrer, le peur de rater. Je bloquais les airbags des deux voitures ; avec ça, aucune chance de survivre. Néanmoins, la peur persistait, la peur que tout échoue. La voiture du couple arrivait.
Puis tout se passa très vite. La voiture entra en collision contre celle de David. Il se passa environ 50 mètres avant que les deux voitures s’arrêtent. David m’avait déjà rejoins et m’attendait. L’âme du couple arriva et je compris mon erreur. La femme était… Garence. Je sus tout de suite que ce serait une grave erreur… J’en tremblais d’avance.

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